Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Les dimanches d'Alexandrine de Césure 5

Les dimanches d'Alexandrine de Césure 5

Veröffentlicht am 29, Nov., 2020 Aktualisiert am 29, Nov., 2020 Kultur
time 2 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb 0 Kommentar
lecture 50 Lesezeits
1
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Les dimanches d'Alexandrine de Césure 5

Les dimanches d’Alexandrine de Césure 

épisode 5

Le nain soigneusement posa le beau gâteau

Et là son vêtement me frappa comme il faut

De soie pure mordorée toute frangée d’argent

De beaux souliers moirés de velours chatoyant

Un bonnet qui semblait de poudre de cristal

Et un air qui était tout bonnement royal

Moi qui suis née au creux de l’aristocratie

Rien ne m’a échappé de son air adouci

Et quand j’ai reluqué cette petite reine

Elle portait sur elle un costume joyeux

Des bas de dentelle, un short court soyeux

Des talons aiguilles, une casquette à l’envers

Des lèvres qui brillent, un vrai beau pull over

Que leur arrivait-il à danser tout à coup

Et à battre des cils, et à crier au loup

Avais-je à faire ici à deux énergumènes

À quelques faux-esprits, à des clowns obscènes

La reine s’esclaffa en voyant ma mine

Puis elle m’invita dans cette dandine

Après tout me dis-je, trop de sérieux toujours

Me lasse et m’afflige et fait le temps trop lourd

Je me glissai entre eux, et soudain m’aperçus

Que je portais un vieux très très vieux pardessus

Oh visiteuse poète chantèrent-ils tous les deux

Dans les récits, les contes, on fait ce que l’on veut

Et ils avaient raison, l’imagination

Est bien faite pour ça, pour faire n’importe quoi

Tout ce qu’on n’ose pas, et j’ai dansé ma foi

Bien plus que de raison, mais la raison est trop

Souvent une prison, un carcan comme il faut

Dont il faut s’éloigner pour prendre son envol

Et courir dans les prés comme une fée bien folle

 

Je vous dis à dimanche, lorsque redescendue

De la rampe, des planches, je serais revenue

Que mes douze panards auront connu le pire

Et que les deux fêtards auront fini de rire

 

Alexandrine de Césure

Auteure unique des éditions « le pied qui pense »

 

La gaillarde conteuse

 

pour retrouver tous les textes d’Alexandrine de Césure, c’est par ici 

http://www.patricia-gaillard-conteusesauvagedumerveilleux.com/tous-les-dimanches-d-alexandrine-de-cesure.html

lecture 50 Aufrufe
thumb 0 Kommentar
1
Reaktion

Kommentar (0)

Du kannst deine Lieblingsautoren mit einer Spende unterstützen

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Kultur

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen