Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Le Limier (Sleuth, Kenneth Branagh, 2007)

Le Limier (Sleuth, Kenneth Branagh, 2007)

Publié le 26 juil. 2020 Mis à jour le 26 juil. 2020 Culture
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 251 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Le Limier (Sleuth, Kenneth Branagh, 2007)

Fan absolue du film "Le Limier" (1972) de Joseph L. MANKIEWICZ, j'ai beaucoup attendu avant de me décider à regarder le remake de Kenneth BRANAGH qui est pourtant un réalisateur que j'apprécie (contrairement à la critique française qui l'a pris en grippe et démolit systématiquement ses films). Néanmoins je trouve le résultat inabouti. Le film de Kenneth BRANAGH n'a pas la profondeur de celui de Joseph L. MANKIEWICZ. Peut-être parce que les enjeux de 1972 ne sont plus tout à fait les mêmes en 2007. Le film de Joseph L. MANKIEWICZ s'appuyait sur le clivage entre "sir" Laurence OLIVIER à l'accent distingué et un acteur d'origine prolétaire à l'accent cockney, Michael CAINE qui campait de plus un personnage aux origines ritales. Dans le film de Kenneth BRANAGH, en dehors de l'âge, on ne voit guère ce qui différencie Wyke et Tindle d'autant que c'est Michael CAINE qui campe désormais le richissime écrivain (il faut dire qu'entretemps, il a été anobli par Elizabeth II). Plutôt que Jude LAW, il aurait fallu embaucher un parvenu indo-pakistanais pour réactualiser la pièce d'Anthony Shaffer de façon pertinente. D'autre part, si l'idée de remplacer le décor rempli d'automates et de jeux de sociétés par une version 2.0 avec des caméras de surveillance et autres joujoux connectés est intéressante en soi, cela rend le film très froid et impersonnel. L'aspect dépouillé et design du décor ainsi que les jeux de lumières n'arrangent rien. Enfin, Branagh a décidé de changer la fin du film en rendant plus explicite l'attirance homosexuelle (à tendance sado-maso) entre les deux hommes. Le problème c'est que le résultat est pour le moins maladroit (voire balourd) et rend la fin du film très confuse. Heureusement que Michael CAINE sauve les meubles, il est magistral d'émotion contenue, rendant Wyke aussi pathétique qu'émouvant. Hélas, il se heurte à un mur car Jude LAW qui surjoue en permanence ne donne aucune substance à son rôle.

lecture 251 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
Scabreux
Scabreux

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie. D...

Bernard Ducosson
1 min
A KNOT
A KNOT

(to Karen) The photo (untitle) is from Haaretz Weekend Brief (April 13th), it shows spring army manoeuvres....

Cecile Voisset
3 min
"Zombie Lies"
"Zombie Lies"

The photo is picked up to 'The Poetry Review' (The Poetry society, April 4th), and the title to Bill Maher (Twitter...

Cecile Voisset
4 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur