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Marina Allen, les trilles éclatantes de l'oiseau-chanteuse

Marina Allen, les trilles éclatantes de l'oiseau-chanteuse

Publié le 14 juin 2021 Mis à jour le 14 juin 2021 Musique
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Marina Allen, les trilles éclatantes de l'oiseau-chanteuse

@Bandcamp

 

 

Alors, déjà ce qui s'impose c'est la voix angélique... de Marina Allen avec le premier titre Oh Louise

Si jeune et déjà une présence incroyable. Et dans ce premier titre, les notes d'un saxo s'enveloppent autour de sa voix comme une écharpe de soie.

Dans un autre papier, en plus de Joni Mitchell, sont évoquées ni plus ni moins que Laura Nyro et Carole King, que des grandes quoi. Et la comparaison pour Marina ne lui fait pas d'ombres, car elle a tout, elle aussi, pour être une future grande. 

Son univers musical est déjà posé, la voix, est immense par la maturité qu'elle possède, on sent là des chansons qui ont tout pour devenir de futurs classiques. 

L'univers de Laurel Canyon des années 70 est effectivement très prégnant dans cet album, mais ce n'est pas une mauvaise ombre pour Marina, c'est comme si, comme une présence tutélaire, la scène dont elle se serait inspirée lui aurait permis d'écrire ses scènes et leur dramaturgie et de les poser sur un décor, qu'elle aurait elle même imaginé, en en faisant ensuite l'écrin digne d'accueillir ses chansons. Car toutes ont leur propre originalité.

“Sometimes I hear you/But it’s my voice, out of my head/Saw you mouth something from a mountain.” Original Goodness

Un Ep seulement comme trace discographique, et déjà on aimerait qu'elle sorte un album, tout de suite, pour aller explorer à satiété, ce monde qu'elle nous présente et en lequel on s'engloutit, se laissant immerger par les sons et sa voix qui embellit les contours et les angles de ses morceaux.

Sa musique possède véritablement une touche particulière, il y traine, comme une légère émanation, un parfum au relent psychédélique, mais pas trop, et de ses effluves, ce qui en émanerait c'est une essence délicate mais profonde, gracieuse, souple jusque dans ces volutes mêmes et dans cette gorge d'oiseau, les trilles s'égrènent... comme dans Ophelia

Je perçois chacun de ses morceaux  lorsqu'on l'écoute comme des marques qui s'ancreraient en nous, comme un passage qui s'ouvrirait et en lequel on s'engouffrerait.

 Reunion s''achève déjà malheureusement, les dernières notes de piano se sont estompées ainsi que sa voix et déjà, on n'a qu'une hâte, c'est d'y replonger... La demoiselle a quelque chose c'est sûr, propre à elle, on appelle cela le style, si ce terme n'était pas autant galvaudé à notre époque.

Je finirai en disant qu'elle a aussi son caractère, aussi bien sa musique, qu'elle, Marina et sa voix en porte-flambeau, à porter comme une oriflamme étincelante. 

Candlepower, le pouvoir d'une bougie, c'est de brûler jusqu'à ce que la cire s'épande, et si l'on continue à la protéger, la flamme perdurera, se nourrissant de la cire autour d'elle; tant que la mèche ne s'ébranle pas jusqu'à se noyer dans la cire liquide, la lumière étincèlera, tout comme cet album, que j'emporte avec moi, en cette nuit au ciel jonché d'étoiles, comme j'aime à imaginer la Californie de Laurel Canyon.

L'album est à découvrir ici

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