Je t'y envoie
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Je t'y envoie
Je t’y envoie
Telle est ta voie
La déraison
Quatre saisons
À l’infini
Je te dénie
Formule magique :
Lire la relique
Et se faire élire
De tous les émirs
Qui m’ont inspirée.
Je veux respirer.
J’aime l’esprit jaune
Qui défend l’enfant.
J’aime l’ange bleu
Qui éteint les feux,
Le monstre de pierre,
Qui défend le père
Et l’artiste rouge
Qui veut que ça bouge.
Et puis, les guenilles,
Moi, je les rhabille.
Moi, je t'y envoie.
Sache dont l’effroi,
Sache la détresse,
Qu’ils te tiennent en laisse.
Sache le sommeil,
Que sur toi Ils veillent.
Sache l’esclavage,
Tu auras la rage.
Sache le déni,
Que tous te renient.
Sache la passion
Dans la déraison.
Connais donc le vide
Du désert aride.
Foule les sentiers
Des gens oubliés,
De ceux qui ont faim,
Qui perdent leurs teints
À fouler les rues,
Leur parole est tue.
Vis la solitude,
Vis la servitude
Des gens exploités,
De ceux employés
Pour quelques deniers :
Êtres déniés.
Mets-toi à vriller.
Tu voulais briller ?
Tu voulais trier ?
Tu voulais nier ?
Tu vas le payer.
Va falloir prier.