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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#17)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#17)

Publié le 3 mai 2020 Mis à jour le 29 sept. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#17)

Romain, directeur de pôle, e-commerce

« Tous les lundis matins, en temps normal, je réunis mon équipe (30 à 40 personnes) pour leur présenter l’état du business, les enjeux, les réussites. J’ai décidé de conserver ce rituel : je présente mon powerpoint, en visioconférence. Il y a forcément moins d’interactions, mais ça fonctionne plutôt bien. C’est plus rapide.

J’ai l’habitude de télétravailler. Je n’ai pas forcément besoin d’un contact physique avec les gens, ni d’un espace dédié, avec des photos ou autre sur mon bureau. Je mets une chemise tous les matins. J’essaye d’être devant mon écran à 9 heures, jusqu’à 18h30, avec une pause d’une heure pour déjeuner. Je suis concentré.

Ce qui a véritablement changé, c’est la routine avec la famille. On télé travaille tous les deux. Les trois premières semaines, il a fallu faire la classe aux enfants, et j’avoue, je me suis  pas mal reposé sur ma femme.

J’ai beaucoup d’appels téléphoniques, de conf call. Je ne mets pas la caméra. Les réseaux sont saturés, et je préfère garder mon intimité. Il y a un côté « voyeur », chacun se regarde, fait des vannes sur l’environnement de l’autre, ça ne me plait pas trop. C’est important pour moi de préserver ma vie perso, et de bien séparer les deux mondes.

Les calls dès 9 heures du matin, c’est abrutissant. Parfois, c’est 6, 7 ou 8 heures de call par jour. Beaucoup plus fatigant qu’un meeting. Avec le temps qui passe, on est plus conciliant. On fait attention à ceux qui ont des enfants, à bien respecter l’heure du déjeuner. On est plus souple sur les horaires.

Les ventes de loisirs et voyages ont dégringolé. En revanche, les ventes de produits d’entretien et de produit d’hygiène ont explosé. Mais la logistique n’a pas suivi. Deux prestataires sur trois ont dû arrêter les livraisons. Les entrepôts ont été engorgés de colis : on a dû arrêter la vente.

Il y a quelques jours, on a fait le pot de départ virtuel d’une CDD dont le contrat prenait fin. C’était un crève cœur.

Ma crainte, c’est de repartir tambour battant. On a eu la preuve qu’on pouvait ralentir. Hier, j’ai discuté un moment avec un voisin. C’était super. En temps normal je n’aurai pas eu ou pas pris le temps de faire ça. Je n’ai pas envie de retourner dans la frénésie.

 

 

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