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Chronique du travail confiné (#1)
Publié le 26 avr. 2020
Mis à jour le 29 sept. 2020
Entrepreneuriat et start-up
2 min
Entrepreneuriat et start-up
Publié le 26 avr. 2020
Mis à jour le 29 sept. 2020
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Chronique du travail confiné (#1)
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Florence, directrice juridique
« J’ai commencé à télétravailler dès le lundi 16 mars, avec l’ensemble du personnel du siège. Il fallait gérer la crise : j’ai eu beaucoup de réunions téléphoniques dans un premier temps. On a vite vu les limites du téléphone : on ne se voit pas et on ne perçoit pas la communication non verbale. Quand il y a beaucoup de tensions, de nervosité, c’est compliqué. On est rapidement passé à des outils plus collaboratifs, avec de la vidéo.
Il faut peu à peu trouver ses marques dans ce nouvel environnement. C’est important de garder le contact avec son équipe. J’ai mis en place de nouveaux rituels managériaux, comme par exemple, une réunion quotidienne avec mes N-1 à 10 heures, en FaceTime.
On reçoit un flot d’informations, encore plus que d’habitude. Il faut faire le tri.
Il me semble que le confinement va peu à peu se doubler d’un arrêt progressif du travail. On a en effet tout arrêté : les projets d’acquisitions, les projets de cession, et tous les investissements, pour préserver la trésorerie du groupe.
On en parle beaucoup. Le temps va être beaucoup plus long. Je dis à mon équipe d’anticiper ça, chacun dans son domaine d’expertise.
C’est l’occasion de travailler sur des dossiers de fond, de prendre le temps de la réflexion, ce que ne permet pas l’instantanéité à laquelle on est soumis en temps normal.
Concernant la sortie de confinement, on peut se retrouver projeté dans la reprise, aussi brutalement qu’on l’a été dans la crise. Il va falloir anticiper.
Profitons-en pour se reposer, parce que quand la reprise sera là, il faudra être dedans, à fond !
Aujourd’hui c’est vraiment l’inconnu ! Tout évolue d’heure en heure. C’est impressionnant. Ce qu’on s’est dit le lundi n’est plus valable le mardi soir. On vit avec ça. Et on sait que des collaborateurs sont concernés par le Covid. On sait qu’il y aura des morts parmi le personnel.
Cette expérience va laisser des traces. »
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