Le pire je pense est à venir.
Je ne crois pas être déjà dans le vif, le cœur de l’expérience, du réacteur, du chaudron.
Je crains de n’être encore pour l’heure que sur le seuil.

Une chose cependant est déjà claire, c’est que les personnes que je rencontre ici sont différentes des personnages qui peuplent le roman de Thomas Mann et que je suis a priori aussi peu liant avec ces personnages en 1907 que je le suis avec les personnes dont les routes croisent la mienne depuis les années soixante.
Un premier enseignement à tirer de cette expérience serait-il que notre nature l’emporte toujours sur notre volonté, que ce soit dans la réalité physique comme dans celles que notre imagination produit ?

A mon premier réveil dans la chambre 25 du Berghof, dans l’étonnement d’être où j’étais et de la vue fastueuse qui s’ouvrait à moi depuis le balcon, je me formulais déjà cet enseignement que des déterminations extérieures s’imposeraient toujours à no

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