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Dans la peau d'une débutante

Dans la peau d'une débutante

Publié le 7 mai 2021 Mis à jour le 7 mai 2021 Bien-être
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Dans la peau d'une débutante

Lorsque je me suis inscrite à ma formation de rédactrice, je souhaitais plus que tout apprendre ce métier. Comprendre les spécificités de l'écriture pour le web (qui est loin d'être celle de la littérature), apprendre le référencement naturel et vérifier si j'avais le niveau pour en faire mon métier comme j'en rêve. Il y avait d'autres raisons à cette inscription : le luxe de définir seule mes horaires, pouvoir être présente dans le cas où mes enfants auraient besoin de moi et enfin, être auto-entrepreneure sans patron au-dessus de ma tête et être obligée de dire bonjour à mes collègues de boulot en plein commérage. La solitude me convient parfaitement tout comme décider de mon salaire en améliorant mes capacités rédactionnelles. Vivre en sachant que je fais de ma passion mon métier et avoir la fierté de dire que je réussis sans stabilité financière (du moins au départ). Le côté incertain me fait vibrer au fond de moi. C'est comme si je me sentais enfin à ma place, dans mon élément. Et pourtant, le plus drôle, c'est que je prends des baffes tous les jours ! Je prends énormément de temps à rédiger un article (qui ne me parle pas) et puis une fois que j'ai compris le sujet, je sens les petits déblocages en moi. Un peu comme s'il s'agissait de cadenas dont je trouve les codes un par un. Je ne suis pas encore rentable, forcément, je n'en suis qu'au commencement mais je sais qu'avec ma motivation et ma persévérance, je finirai par l'être, un jour ou l'autre. 

Syndrome de l'imposteur

On dit qu'il ne faut pas se comparer aux autres. C'est une vérité. Cependant, se donner une idée du potentiel que ce métier peut avoir est un vrai plus. J'aime voir mon niveau par rapport à celui de plus talentueuse que moi. Au moins, je me fixe des objectifs à atteindre, je ne procrastine pas et je sais que je peux toujours faire mieux que la veille. Tendre à m'améliorer afin de me rapprocher toujours un peu plus de l'excellence, c'est ça le but. À mon rythme, certes, c'est-à-dire très lentement. Mais au moins j'avance. Je suis fière d'avoir su faire un travail d'introspection, fière d'avoir osé imaginer ma vie avec ce métier-là, fière d'avoir acheté mon ordinateur qui est mon outil de travail, fière de m'être inscrite à cette formation, fière d'avoir trouvé le courage de me montrer avec mes faiblesses et mes difficultés, fière d'avoir découvert des sujets dont j'ignorais l'existence, fière de mes progrès (même minimes), fière d'avoir osé me lancer tout simplement. Aujourd'hui, je suis une jeune femme heureuse de galérer chaque jour. Je suis heureuse de me dire chaque matin que je vais écrire. Heureuse de savoir que dans 2 ou 3 ans, je serais devenue une experte. Heureuse d'avoir un entourage qui me soutient, heureuse d'avoir trouvé ma voie. Les échecs pour moi sont des apprentissages. Bien que frustrants, je sais qu'ils sont là pour repousser mes limites, pour améliorer mon niveau et évoluer. Je suis dans la phase du syndrome de l'imposteur mais je l'accepte. Je suis consciente du fait qu'il y a toujours plus forte que moi mais je sais aussi que je ne suis pas complètement nulle pour autant. Comme toutes les premières fois, je me sens étrange. Mais au fond, pour chaque activité, on finit par se perfectionner alors c'est juste un mauvais moment à passer.

Le moment présent

Aujourd'hui, je profite pleinement de l'instant présent. Je sais que j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de ne plus ressentir ce fameux syndrome de l'imposteur. Je suis consciente du fait que dans 3 ans, j'éclaterai de rire devant mes écrits tellement je les trouverais médiocres, ou du moins nettement moins bien. Mais chaque chose en son temps. Je veux prendre le temps d'apprécier ma médiocrité, je veux prendre le temps de me planter pour recommencer, je veux prendre le temps de réaliser à chaque étape, ce que je viens d'expérimenter. Parce que c'est en apprenant que la vie est belle. C'est en apprenant que ma mentalité restera humble. C'est en apprenant que je m'ouvre au monde et aux possibilités. C'est en apprenant que j'ai encore des rêves à atteindre. C'est en apprenant et en imaginant ma vie plus tard que je garde cette flamme. Oui, je veux le meilleur pour mes enfants, pour mon mari et pour moi. Je veux le meilleur pour notre niveau de vie et notre bonheur. Mais rien ne remplacera cet instant précis où j'écris ce texte en guise d'ancrage. Je dirais même que j'encre ces débuts pour me souvenir de qui j'étais à ce moment précis, de mon niveau et de mon sourire. Je m'appelle Audrey et je suis une débutante. Un jour, je serai une experte.

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