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2021 - Août, Semaine 31

2021 - Août, Semaine 31

Published Aug 2, 2021 Updated Feb 1, 2022 Offbeat
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2021 - Août, Semaine 31

Inspiration Visuelle

Source: Dusk Fish by Fany001

Farfa

Les enfants se tenaient immobiles, cachés sous un buisson. Leur yeux étincelaient d'émerveillement. Au loin, on entendait les grondements de la cascade sacrée qui roulaient et se réverbéraient. Devant leurs yeux, la Clairière s'offrait, avec tous ses enchantements : Les Escaliers des Géants Disparus, couverts de mousses et de lianes, les saules étincelants et les chênes lumineux, dont les feuilles émettaient des lumieres aux couleurs changeantes, les Oiseaux-Lyres et leurs chants hypnotisants et surtout, surtout, là, au centre de la Clairière, les Esprits Jumeaux. Peu avaient l'honneur de les apercevoir et les deux enfants n'en revenaient pas de, non seulement les voir, mais encore plus les voir JOUER. Les deux esprits voltigeaient dans l'air, jouant autour d'un vieil arbre mort, mais support de vie pour de nombreuses autres plantes. Ce n'était pas étonnant que les Esprits l'ai choisi comme terrain de jeu. Ils batifolaient, pirouettaient, dansaient en de complexes arabesques et spirales. Dans leurs sillages, l'air scintillait doucement, comme si une myriade d'étincelles les suivaient.
Soudain un cri, un appel. C'était le père des enfants qui les cherchaient. Les Esprits se figèrent un instant puis, dans un éclair, disparurent dans la forêt. 

SnakeCroqueur

"Ma petite princesse. Mon amour de toujours. Toi qui me ravi chaque jour que ce monde fait par ton sourire et tes yeux malicieux. Toi qui m'apporte bonheur et envie de vivre. Mais tout ceci sera bientôt fini. Tout ceci fera bientôt parti du passé. Un passé douloureux en vue de ce qui va se produire demain. J'ai beaucoup de mal à contenir mes larmes en y pensant, mais je dois être forte. Pour toi. Pour moi. Il nous reste seulement quelques heures à savourer nos petits échanges complices. Nos petits jeux adorables. Je t'ai laissé une lettre qui t'expliqueras ce qui passera demain. Je ne peux pas te le dire en face. Je ne veux pas gâcher nos derniers instants ensemble. Tu es si jeune, si belle, si fraiche. Je ne pouvais pas leur laisser te faire ça. Il fallait que je prenne ta place. Je n'aurai pas pu le supporter. Ma petite princesse, ton coeur doit rester pur. Tom âme doit rester instact. Mon sacrifice ne sera pas vain. Un jour viendra où le soulèvement contre les mals de notre espèce se fera. Tu en seras peu être à leur tête, va savoir. Demain, dans quelques heures seulement, je ne serais plus. J'espère qu'ils ne te forceront pas à regarder, mais j'en doute. Leur sauvagerie et imbécile supériorité de mal me laisse penser que tu seras au premier rang de cette horreur.  Je n'aurai pas le courage de te regarder durant les sévices que je subirait.

Non la honte qui m'y obligera, mais je ne veux pas te quitter avec ce regard de haine et tristesse que tu auras. Demain, avant qu'ils en finissent avec ma vie, je serais l'objet de leurs désirs. Je serais plus une femme de la tribu de Dariastic. Juste une femme à souiller avant de la depeusser. C'est notre foutu culte qui veux cela. Tous les an, une femme doit être donner en sacrifice au Dieux Drarinos, et pour cela, elle ne doit plus être en possession de son corps et son âme. Les trois mals dominants de notre espèce se chargeront de m'infliger ces actes audieux que je n'ai pas demandé.  Ils me forceront à les subir, à les supplier d'arrêter, car c'est le culte qui le demande. Et une fois qu'ils auront terminer de m'avoir recouvert de leur semences de haines, ils arracheront un à un mes membres, pour que je me sente déposséder de mon corps, après avoir perdu mon âme.  Je sais que cette scène sera horrible à tes yeux, mais, elle aurait été bien plus atroce si tu avais été à ma place.  Ma petite princesse, toi que j'aime plus que tout, je suis forcée de te laisser dans ce monde de barbarisme, où les femmes ne sont rien. Où elles ne comptent pas. Où elles sont obligée de suivrent les horreurs qu'on leur infligent.  Je t'aime, Hiliana. Adieu."

Aurore Dulac

Allongez-vous sur une surface confortable.
Fermez les yeux. Respirez calmement. 

*souffle*
Je suis sur un tapis, pleinement consciente que j’essaye de me relaxer.

Imaginez un endroit qui vous serve de refuge. 

Un endroit… Où ? 

Un endroit à votre image. 

A mon image. Ok ! Une poubelle.

Un lieu que vous façonner pour vous y sentir à l’aise. 
En sécurité.

Je rajoute un cadenas à ma poubelle. Comme ça personne ne peut venir m’y embêter.
Merde ! J’ai oublié de descendre les poubelles !
*soupir*

Concentrez-vous sur votre corps. Sentez chacun de vos muscles se détendre.

Ah oui c’est vrai… Mon corps. Mais faudra que je descende la poubelle après la séance. 

Analyser votre refuge. Quelles sont les couleurs que vous visualisez ?

Heu… Disons que je mets toutes les couleurs qui existent, ça va apporter de la gaieté.

Etes-vous seul ? 

Ouais ! C’est l’avantage d’être dans une poubelle.

Reconnaissez-vous des odeurs ? 

Hum… le reste de poisson d’hier soir. Celui que j’ai mis dans le sac. Le sac que j’ai oublié de jeter.
Non, je dois pas penser à ça pour l’instant !

Voyez-vous des fleurs ? Ou une autre forme de végétaux ?

Allez je vais mettre des arbres avec des verts et marrons différents. Et des gros bouts de bois. 
Ca c’est bien ! Je respire la nature.

Y a-t-il des animaux dans votre refuge ? 

Que je réfléchisse… Ah non je ne dois pas réfléchir. 
Je suis dans ma poubelle, très colorée, avec des arbres. La nature… 
J’étais tellement concentrée que j’ai zappé une phrase. 
Qu’est-ce qu’elle a dit déjà ?

Est-ce qu’il y a du soleil ? L’environnement est-il sec ou plutôt humide ?

Quel temps fait-il dans une poubelle ? Je suis pas censée me poser des questions pendant la séance…

Comment vous sentez-vous ? 

Là j’ai l’impression de sentir le poisson…

Etes-vous paisible et serein ? Ou ressentez-vous encore des tensions dans votre corps ? 

Faut que je me concentre…
 * souffle*
La poubelle peut être belle, tout dépend ce qu’on met dedans. 
Le couvercle se lève vers un beau pays coloré. Avec des poissons géants qui volent dans les airs.
Ca y est j’y suis. Des poissons qui volent… C’est tout moi ça, vive mon esprit tordu.
Pourquoi j’ai toujours l’esprit tordu et des idées bizarres ?
*soupir*

Prenez une grande inspiration. Expirez doucement.
Entendez-vous des sons ? Des oiseaux qui sifflent ? Un ruissellement d’eau ? Le souffle du vent ?

Elle est bête ou quoi ? Bien sûr que j’entends sa voix, puisque je l’écoute.
Et des gargouillis. Il est temps que je mange…
Les sons de mon beau paysage féérique sons en mode muet. Je ne peux pas écouter ce qu’elle me dit et ce qui se passe dans ma tête. Déjà que j’ai du mal à me concentrer…
Ca y est j’ai encore loupé une phrase…
*soupire*
Elle ne m’aide vraiment pas… J’en étais où ? 
Un beau paysage. Coloré. Avec des arbres. Des poissons géants qui volent. 
Un côté magique. Féérique. Qu’est-ce c’est beau dans ma poubelle. 
Je rajoute un cours d’eau, sous les poissons. Un ciel unique. Rosé. Comme une barbe à papa. 
Une forteresse qui se fondrait dans la friandise… 
Alors là, c’est foutu. Je n’ai plus du tout suivi ce qu’elle disait.

Vous allez pouvoir rouvrir les yeux et vous rasseoir doucement. A votre rythme.

Ah… bon bah… c’est fini. Pourvu que je n’oublie pas de descendre la poubelle en rentrant.

Character Design #1

Source: Eugene Rusanova

Farfa

Tarly tourna rapidement le coin de la ruelle. Ses fines oreilles seules trahissaient son attention à ce qui l'entourait. Pour n'importe quel curieux, le jeune tabaxi aurait semblé être un simple promeneur dans les rues de la capitale. Ses sens l'ayant rassuré sur le fait qu'il n'était pas suivi, il s'engouffra sous une porte cochère et pénétra dans un modeste petit jardin d'intérieur qu'il traversa. Il rentra alors dans le manoir qui lui faisait face et grimpa quatre à quatre l'escalier du grand hall. Arrivé à l'étage, il s'arrêta devant une porte de bois vernies, délicatement gravée de motifs végétaux et floraux. Il frappa poliment à la porte. Une voix forte retentit, lui ordonnant d'entrer.
Dans la pièce, richement meublée et décorée de tableaux divers, un nain s'affairait derrière son bureau. Il leva la tête à l'entrée de l'homme-chat. 

-Ah ! Tarly ! Alors, quelles nouvelles du grand nord mon jeune ami!
-Rien de très bon Seigneur Randel, je le crains. La révolte gronde. Le peuple est affamé, les augures mauvaises. Les Esprits sont en colère contre la Madone disent les rumeurs. Et si ce n'est pas le cas, il faut bien dire que cela y ressemble fort.
-Voilà ce qui arrive quand une Elue répudie celui que les esprits lui destinaient... Ca ne pouvait amener que du mauvais... Maudite femelle ! La frontière ?
-Plus gardée que jamais. Mais des réfugiés passent cependant en masse chez nous. Le desespoir les amène a accepté les pires risques. Y compris de tenter la traversée des Hauts-Cols à l'approche de l'hiver. Ce sont des familles entières qui tentent le voyage. Ces gens n'ont plus rien à perdre...
-Le Comte de Rotch les accueille correctement ?
-L'hospitalité attend ceux qui survivent à la neige oui. Le Comte a fait installer des tentes et organise des distributions de nourritures. Il veille aussi à ce que des soignants soient présents et regroupe les réfugiés dans des camps. Mais certains de nos propres paysans commencent à se plaindre également que l'on aide plus les étrangers que nos propres citoyens... L'ambiance est tendue au Nord...

Le nain se caressa songeusement la barbe, le regard dans le vague, en pleine réflexion.

-Hum, il faudra reloger ces réfugiés et en faire des forces pour le pays rapidement. J'en parlerai au roi dès demain. Si nous laissons trainer les choses, la région risque de s'embraser et il faudra rameuter l'armée. Ce serait désastreux... La Madone va réussir à NOUS faire plonger avec elle...
-C'est à craindre en effet. Mais ces réfugiés sont d'honnêtes gens. Et ils seront reconnaissants si nous leur faisons une place. Sur le long terme, ce sera profitable. Il n'y a pas que des paysans, j'ai aussi croisé des artisans de diverses corporations dans les camps. Nous avons la possibilité de récupérer une quantité non négligeables de savoir-faire du Nord.
-Humph ! C'est à considérer en effet. Bien... Bien... Mon jeune ami, j'ai une surprise pour vous.
-Vraiment Seigneur ?
-Oui, vous ne repartez pas dans le Nord.
-J'en remercie les Esprits ainsi que vous même. Je dois avouer que je trouve le froid et la neige assez vite... lassant.
-Ne me remerciez pas trop vite. Nous avons besoin de vos services à l'Est. En Katarn.
-En Katarn ?
-Oui, ça s'agite chez eux. Leurs chefs de guerre remuent. Leur vieil Akarn serait aux portes de la mort si l'on en croit les colporteurs qui en reviennent. Nous avons besoin de savoir s'il nous faut nous préparer à contrer une incursion d'un chef plus idiot que les autres. Il risque d'y avoir des raids sur nos terres en cas de passation de pouvoir. Vous savez comment ça se passe chez ces sauvages n'est ce pas ?

A cette annonce, Tarly avait affiché une mine déconfite. Katarn était un pays de tourbière et de marais, agrémenté de quelques grandes plaines. Son peuple était rude et méfiant. ce serait encore plus dangereux si effectivement, le vieux chef de guerre les dirigeant était sur son lit de mort.

-Allons, ne faites pas cette tête. Je n'aurai pas la cruauté de vous demandez un départ rapide. Vous prendrez quelques jours de repas tout de même. Il est même possible que vous receviez une invitation ou deux pour un bal. Surtout si Madame Votre Mère est au courant de votre retou, acheva le nain avec un éclat de rire tonitruant.
-Je crois que je préfère encore le Katarn aux tentatives de ma mère pour me trouver une épouse, grimaça Tarly.
-Allons, avant de vous marier, il faudrait encore que vous rencontriez votre âme-soeur mon jeune ami.
-Aucun risque que je la rencontre dans les bals de ma mère... Les petites précieuses à dentelles et fanfreluches ne m'intéressent pas...
-Et bien ma foi, rien ne dit que vous ne croiserez pas sa route lors de vos périgrinations. Sur ce, venez vous asseoir. Nous devons discuter des options envisageables pour pallier aux problèmes provoqués par la Madone. Voulez-vous que je vous serve un petit cognac, discuter donne soif.

Tarly s'installa et le vieux chef des services de renseignement du royaume et son jeune espion le plus prometteur commencèrent à réfléchir aux plans qu'ils allaient devoir mettre en place. 

Character Design #2

Source: Fandom de The Witcher

Farfa

Je la tiens dans mes bras, son rire résonne dans mes oreilles. Ma petite pousse...
Elle entoure mon cou de ses bras pour me câliner, toujours riante.  Comment lui dire, comment lui annoncer. Je refoule mes larmes. Je veux lui permettre de garder sa joie et son innocence, encore un jour, encore une heure. Ma petite pousse.
Elle appuie son front contre le mien puis repart, mi dansante, mi courante. Ma petite pousse.
Sa robe de feuilles tourbillonnante au milieu des fleurs de la clairière. Sa voix, claire comme les trilles du rossignol entonne une chanson. Cette chanson que son père lui a appris il y a quelques semaines, il y a une éternité.
Je la regarde, le cœur serré, l'âme perdue, jouer dans les branches du chêne. Je la vois murmurer des secrets à ses branches et ses feuilles. Je la regarde jouer, mon âme déchirée, mon cœur perdu.
Soudain elle se tourne vers moi et,les yeux pétillants de joie me demande :

-Ama, il revient bientôt Ada hein? 

Mon coeur éclate en un million d'échardes et les larmes se mettent à rouler sur mes joues.

Aurore Dulac

Elle venait de laisser son époux.
Ou plutôt il était parti accomplir son devoir.
Leur fille avait décoré sa mère pour fêter la grande mission de son père.
On parlerait de lui et son courage par-delà leurs terres durant plusieurs générations.
Ils avaient voulu ce dernier moment tous les trois, joyeux.
Du rire, beaucoup de rire. De l’amusement et une cascade d’amour.
Que la petite garde comme ultime souvenir, qu’elle les avait embellis et qu’ils étaient heureux tous les trois.
La mère serrait son enfant contre elle.
Inconsciente des dangers qui guettaient son père, elle souriait toujours.
Les pâquerettes sur les cheveux de sa mère éternisaient ce souvenir.
Elle les garderait le plus longtemps possible.
Jusqu’à ce qu’elles sèchent. Glissent de sa chevelure. Et qu’il n’en reste que le souvenir…

Défi Description

Vous avez l'habitude de la vie à la ville, grande ville. Un amis vous amène, pour votre première fois, dans une forêt loin de tout ça. Décrivez le décor, l'ambiance et comment vous ressentez ce cadre loin de votre vie habituelle. Pas de limitation de mots. Vous pouvez vous amuser à créer une mini histoire ou juste faire des phrases de descriptions.

 

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